Notre coopérative est un outil du territoire au service du territoire ! Retrouvez les dernières réalisations et l’actualité de la coopérative dans tous ses métiers dans l’édition n°38 du journal Fermes de Figeac.
La Mutualité Sociale Agricole reprend ses marques dans le Ségala! Avec l’appui des collectivités locales et les acteurs du territoire, la MSA ouvre deux nouvelles permanences à Lacapelle et Latronquière.
Remettre de la proximité sur le terrain
Avec son équipe, l’animatrice du Comité Territorial de la MSA sur le secteur du Grand Figeac et Déléguée de terrain Maguie Raffy s’y emploie depuis 2016! Alors que plus aucun service social n’était assuré par l’organisme sur le territoire, il fallait recréer du lien et irriguer ce service de proximité à destination des agriculteurs et ressortissants agricoles.
A Lacapelle, c’est à la coopérative que se tiendront les permanences. Dans le bureau à côté de celui de la Chambre d’Agriculture, un accueil social et administratif sera désormais assuré :
A Lacapelle – Fermes de Figeac, bureaux de la Chambre d’Agriculture
- Madame Cécile DUBOIS, Assistante sociale MSA – le vendredi matin sur rendez-vous au 05.63.21.61.39
- Madame Martine PELLESCHI, Conseillère en protection sociale – tous les 2ème mardis du mois sur rendez-vous au 05.63.48.40.00
A Latronquière – Bureaux du Grand Figeac rue du Foirail
- Monsieur David BON, Assistant social MSA – le jeudi sur rendez-vous au 05.63.21.61.39
- Madame Martine PELLESCHI, Conseillère en protection sociale – tous le 1er mercredi du mois sur rendez-vous au 05.63.48.40.00
Outil pérenne au service des adhérents, l’atelier collectif de mélange fêtera ses 20 ans l’année prochaine. Intégré au site de Latronquière en 2000, il apporte une réelle plus-value aux adhérents dans leur gestion de l’alimentation du bétail et a su développer un vrai service de proximité.
Un mélange de savoir faire
De la réception des matières premières à la livraison des mélanges chez les adhérents, l’activité rassemble des compétences diverses sur le site de Latronquière. Le fonctionnement de cet outil de stockage et de fabrication mutualisé requiert un mélange de savoir-faire :
- Réception des matières premières
- Prise d’échantillons
- Gestion des lots
- Stockage des matières premières
- Conception des mélanges
- Fabrication des mélanges
- Chargement et pesées
- Livraison vrac et bigbag
Un service de proximité à la carte
L’atelier de mélange est en mesure d’analyser toutes les matières premières entrant sur l’unité en temps réel. Elle font l’objet d’un prélèvement d’échantillon dans le flux du produit. Chaque échantillon prélevé est analysé au laboratoire (poids spécifique, humidité, impuretés et valeurs alimentaires) et les résultats sont comparés aux critères d’achat définis en amont, lors de la signature des contrats avec les fournisseurs. Les échantillons sont conservés dans le laboratoire de l’atelier de mélange pour une durée minimale de six mois.
Chaque étape du process de fabrication des mélanges de matières premières (contrôle, réception, stockage et mélange de matières premières) fait l’objet d’une démarche d’analyse des risques HACCP et de procédures écrites, de façon à maîtriser et garantir la traçabilité et la qualité de nos produits.
Stocker et conserver les céréales pour nos adhérents leur libère du temps et leur donne la possibilité de varier l’alimentation de leurs troupeaux en utilisant d’autres céréales.
Un service « à la carte » répond précisément aux besoins de chacun de nos adhérents avec des mélanges préparés en fonction de la qualité de leurs fourrages et des besoins pour le troupeau. Une réelle plus-value avec la complémentation protéique, énergétique et minérale voire même nutritionnelle qui nécessite moins de manipulation pour l’éleveur. Le contrat « matières premières garanties à la baisse » permet, dans des contextes économiques tendus, de passer le cap difficile des prix élevés.
Un procédé innovant
Pour optimiser son activité et élargir le champ des possibles dans la réalisation des mélanges, l’atelier de mélange a investi au fil du temps dans un matériel et des procédés à la pointe :
- Un matériel haute technologie analyse infrarouge des fourrages. Dès l’ouverture du silo, nos adhérents peuvent connaître leurs résultats d’analyse. Les éleveurs qui le souhaitent peuvent faire analyser leur fourrage au fur et à mesure de l’avancement du silo et avoir un résultat en 48 heures.
Plus qu’une simple analyse, c’est aussi l’occasion d’échanger avec le technicien de la coopérative sur le résultat et de profiter de son conseil pour rétablir la ration si besoin. - Une mélangeuse horizontale à pales permet d’effectuer des pesées homologuées. Un gain de temps et d’entretien des camions qui évitent les allers-retours vers le pont bascule.
- Un système de broyage qui confère une plus grande souplesse et une très grande qualité au mélange, en formulant des aliments aussi sécuritaires et plus dense que des produits aplatis avec un coup de transport moindre.
Des procédés innovants qui permettre d’incorporer tout ou partie des additifs nécessaires à la ration des animaux dans un produit unique afin d’éviter le stockage d’une multitude de sacs, leur manutention et leur dosage.
Un partenariat entre la Coopérative et les Pompiers du Lot permet à Lucie Almagro, commerciale bois chez BigMat Lafargue à Aynac, de dégager 5 journées de convention par an pour ses missions de sapeur pompier volontaire: formation, intervention exceptionnelle de longue durée sur le terrain… Chaque partie s’engage avec une convention de disponibilité annuelle.
Pour valoriser cet engagement personnel et le partenariat avec l’entreprise, le SDIS du Lot met en lumière les sapeurs pompiers volontaires du département dans leur métier comme dans leur passion. C’est à la scierie Lafargue que nous avons reçu la Capitaine Céline Duval, chef du Centre d’Incendie et de Secours de Figeac et le photographe Jean Claude Boyer pour une séance shooting in situ !
Un calendrier 2020 en pleine préparation !
Fermes de Figeac avait fait le déplacement à Beaulieu en décembre dernier. Une journée d’échange sur les coopérations territoriales appréciée par les acteurs publics et privés de Corrèze qui ont souhaité en savoir plus sur les choix stratégiques de notre coopérative agricole et de territoire.
Membres du PETR Vallée Dordogne Corrézienne Économie, Jeunes Agriculteurs de Corrèze, l’association S’installer en Massif Central, agriculteurs, Office de Tourisme Vallée Dordogne et élus voisins sont venus ensemble pour répondre à une question commune : comment l’agriculture s’organise et coopère avec les autres acteurs du territoire?
Circuits courts alimentaires, diversification vers les énergies renouvelables, innovation, transmission et installation agricoles, foncier, mutualisation des activités et des outils au service du monde agricole, partenariats avec les coopératives voisines et ouverture au territoire…
Autant de sujets abordés avec le groupe par notre président Pierre Lafragette, les salariés et adhérents à la coopérative présents à cette occasion: Serge Couderc de l’EARL Lou Sécadou à Espeyroux, Philippe Lavergne du GAEC des Barrières à Labathude et Fabien Cadiergues de la Ferme du Bois de Monsieur à Anglars venus apporter leur témoignage et leur vision de la coopération.
A Saint-Maurice, c’est en famille que l’histoire du GAEC La Fontaine s’écrit depuis 1980. Installés en vaches laitières et allaitantes, le père et l’oncle de Nicolas transmettent petit à petit l’exploitation. Aujourd’hui, après 10 années passées à la coopérative, il se lance et reprend le GAEC avec sa mère et son cousin déjà sur la ferme.
« C’est important d’aller voir ailleurs avant de revenir à la ferme. Tous les avis sont bons à prendre avant de s’installer. Moi je ne connaissais pas trop le cœur de métier de l’approvisionnement agricole. C’est aussi une facette du métier d’agriculteur et travailler en équipe c’est bénéfique. Quand j’ai décidé de m’installer, la coop m’a libéré des journées pendant 6 mois pour aller aux formations obligatoires. Ce que je veux maintenant c’est pérenniser l’exploitation et participer aux projets collectifs. »
Le GAEC Fontaine fait partie de l’association Méthaseli Environnement depuis sa création. Impliqué depuis le début, Nicolas souhaite mener à terme ce projet valoriser un maximum les énergies renouvelables sur son exploitation. Un nouveau bâtiment est également en projet pour avoir un outil fonctionnel et optimiser les conditions de travail sur la ferme.
Depuis plusieurs années, le médecin du travail et le conseiller en prévention de la MSA accompagnent notre coopérative dans une politique de santé au travail efficace et innovante au service des salariés et des adhérents.
En novembre dernier, pour participer à la mise en valeur des démarches « Santé et Sécurité en agriculture », Pierre Pisani, conseiller en prévention à la MSA, nous a demandé de participer à deux études ergonomiques en présence d’un journaliste.
Les sites de Latronquière et la scierie Lafargue Big Mat à Aynac se sont prêtés à l’exercice. Force est de constater que, sur les activités approvisionnement agricole et fabrication bois, la manutention manuelle intervient à chaque étape du process de fabrication.
L’analyse des postes de travail en situation réelle (observation du poste et entretien avec les personnes concernées) permettent de travailler sur des diagnostics et des pistes d’amélioration ergonomiques :
- Pour Latronquière : godet à fond ouvrant pour réduire les secousses, caméra de visualisation pour sécuriser les manœuvres, VidBag à tester, système de vidange des bigbag en trémie à développer, plan de circulation sur site…
- Pour la scierie Lafargue : les poutres et charpentes représentent 90% de l’activité. Une ventouse de manutention permettrait de fluidifier le flux, de réduire les risques et limiter l’usage du tracteur lors de leur manipulation.
Retrouvez les détails de cette démarche santé au travail dans le BIMSA n°188, le magazine de la MSA sur www.lebimsa.fr
L’Assemblée Générale Fermes de Figeac s’est tenue jeudi 13 décembre à la salle des fêtes de Sénaillac Latronquière: un bilan annuel des activités et des métiers de la coopérative auquel étaient conviés l’ensemble de ses adhérents, salariés et partenaires. Depuis plusieurs années, Fermes de Figeac oriente son développement vers et pour le territoire, ses agriculteurs mais aussi l’ensemble de ses acteurs publics et privés. En préservant des magasins de proximité, en coopérant avec le territoire et en innovant collectivement, nous avons développé des partenariats locaux pour préserver les plus-values sur le territoire.
“Par sa diversité, Fermes de Figeac est en opposition au schéma économique mondial actuel. Comment organiser notre environnement dans des zones rurales qui se dépeuplent? La coopération est, je crois, une réponse pour garder les emplois, créer de la valeur pour les agriculteurs et équilibrer les liens.”
Jean-Pierre CHÂTEAU, Président de la coopérative ALTITUDE.
Le modèle économique de notre coopérative doit évoluer. Il faut l’anticiper et l’accompagner, notamment en faisant évoluer notre statut juridique. Sébastien Dambres, avocat au cabinet ID3 est venu l’expliquer à l’assemblée: “le statut de SAS à capital variable va permettre d’affirmer l’image et les orientations de Fermes de Figeac. En adoptant cette nouvelle forme, la coopérative va pouvoir capitaliser sur ses projets ESS et être éligible à l’agrément d’Entreprises Solidaire d’Utilité Sociale – ESUS.”
Coopération et territoire sont notre socle commun pour sécuriser le développement de notre agriculture. Nous nous sommes fixés 4 défis d’ici à 2020:
- Coopérer en approvisionnement agricole avec nos voisins,
- Coopérer pour relever le défi des énergies renouvelables,
- Coopérer sur l’activité matériaux,
- Affirmer notre ancrage territorial et notre volonté de coopérer dans nos statuts.
“Je suis frappé par la proximité de votre coopérative avec ses adhérents, votre volonté de la faire durer. malgré votre taille, vous avez su fédérer autour de sujets de territoire, autour de vous et avec d’autres coopératives.”
Pierre TERRAL, administrateur UNICOR.
“Innovation et ouverture au territoire sont des exemples à suivre. C’est important pour nous de continuer à coopérer ensemble. Pourquoi pas créer de nouveaux partenariats entre coopératives voisines sur nos territoires?”
Michel ALIBERT, administrateur CAPEL et Vice-Président de la Caisse Régionale Crédit Agricole Midi Pyrénées Nord.
560 marcheurs et bénévoles se sont retrouvés pour la randonnée de la Coop « Sur les pas des éleveurs » ce DIMANCHE 21 OCTOBRE. Les brouillards matinaux ont laissé place aux magnifiques paysages de la vallée du Lot et des hauteurs de Figeac pour cette 7ème édition. La présence bénévole des secours et le prêt d’un matériel de premiers soins par le SDIS du Lot avaient de quoi rassurer les marcheurs qui, dès 8h, ont pris la direction du Cingle.
Plus qu’une randonnée, cet événement annuel est un véritable moment de partage et d’échange avec le monde agricole. Notre agriculture façonne nos paysages et nourrit les femmes et les hommes qui le font vivre. Non seulement par la production animale et la transformation de produits locaux, mais aussi en coopérant avec l’ensemble des acteurs du territoire.
3 parcours de 21, 17 et 9 km ponctués de pauses gourmandes les ont menés de fermes en fermes à la rencontre des éleveurs jusque sur les hauteurs de Capdenac le Haut. Un véritable moment de partage avec :
- Régis RAFFY, EARL La Toulzane, éleveur de vaches laitières à Figeac, qui faisait déguster les produits de la coopérative Cant’Avey’Lot à Bagnac. Des producteurs locaux et commerçants se sont associés à lui à cette occasion pour faire déguster leurs produits : Françoise Sournac à Maurs, L’Oltis à Capdenac le Haut et Christophe Fizes à Capdenac gare.
- Yohann et Michel LOUDIÈRES, GAEC du Pech, éleveurs de canards et de vaches allaitantes à Capdenac le Haut avec qui les marcheurs ont pu goûter la viande de bœuf grillée de Thiery Gauthier à Béduer et le vin du domaine Pech des Vignes à Sauzet.
- Karine et Nicolas Espinaco, Thierry Dournes, EARL Dournes-Espinaco, éleveurs de chèvres sur les hauteurs de Capdenac le Haut ont fait déguster leurs cabécous fabriqués sur l’exploitation accompagné d’un pain aux noisettes confectionné par Adrien de la boulangerie le Pétrin de Pierre à Figeac.
- Hélène et Pauline REGOURD, Ferme de Balajou, éleveuses de chèvres en installation prévue au printemps 2019 sur les hauteurs de Figeac ont pu faire découvrir leurs produits et le Safran Bio qu’elles cultivent.
Un repas terroir concocté par notre restaurant La Pescajoune de Juliette et la Boucherie des Éleveurs à Figeac a rassemblé les participants à la salle François Mitterrand en fin de randonnée, au gré des arrivées et du rythme de chacun.
Un grand bravo aux bénévoles, éleveurs, producteurs, artisans et SDIS du Lot pour leur temps précieux et leur bonne humeur !
Un grand merci au randonneurs qui répondent présents chaque année!
Rendez-vous en 2019 pour la 8ème édition !